mercredi 14 août 2013

Un scooter, oui mais…

scoot

Votre adolescent a 14 ans et il vous réclame sans cesse un scooter. Est-ce une bonne idée ? Voici quelques règles à respecter avant de céder.
   
Votre enfant a bien grandi et veut avoir de plus en plus d’indépendance. Après le téléphone portable, voilà qu’il vous réclame un scooter. Sans être totalement contre cette idée, vous êtes plutôt réticent à lui offrir son propre moyen de locomotion, d’autant qu’il n’est pas sans danger. Restons en Forme vous donne des conseils pour franchir cette nouvelle étape vers l’autonomie sans prendre de risques.

Une décision à ne pas prendre à la légère


Tout d’abord, ayez bien en tête ces chiffres. Il y a environ cinq fois plus de risques à cyclomoteur qu’en voiture à nombre de kilomètres parcourus égal. Et le risque d’accident à cyclomoteur culmine à 16 ans. Il est donc nécessaire de discuter avec votre enfant de la nécessité de cet achat. En effet, si vous habitez dans une grande ville où le réseau de transports est suffisamment développé, il est alors inutile de lui en offrir un. La décision d’acheter un scooter doit avant tout reposer sur des questions pratiques et non sur des caprices. Par contre, si vous vous trouvez loin du centre ville et que vous n’avez pas toujours le temps d’emmener votre enfant pratiquer ses activités extrascolaires ou voir ses amis, cet investissement peut alors s’avérer utile.

Mettez-le en garde contre les dangers de la route

Après de longues discussions, votre adolescent a enfin réussi à vous convaincre de lui acheter ce précieux sésame vers la liberté. Néanmoins, le plus dur reste à faire pour vous. Il va à présent falloir le convaincre d’adopter la bonne attitude sur la route. Effectivement, même si votre adolescent a déjà passé l’ASSR (Attestation scolaire de sécurité routière), de niveau 1 en classe de 5e ou de niveau 2 en classe de 3e pour avoir son brevet de sécurité routière, il n’est pas pour autant à l’abri du danger.
Mis à part les cinq heures de conduite qu’il a dû suivre avec un moniteur d’auto-école, il n’en reste pas moins inexpérimenté. Il est donc essentiel de ne pas le lâcher sur la route avant de lui donner quelques règles à suivre. Ordonnez-lui tout d’abord de toujours rouler avec un casque correctement attaché et de respecter le code de la route à la lettre sous peine d’être privé de son scooter. Assurez-vous également qu’il porte des gants, un pantalon et un blouson, même s’il fait chaud. En effet, ces accessoires pourront lui éviter de se blesser s’il chute. Et, s’il sort avec le soir, achetez-lui une veste réfléchissante qui le rendra bien visible par les automobilistes.

Gare aux attitudes à risque

A cet âge, les adolescents ont souvent envie d’impressionner leurs amis en faisant des pirouettes sur leur scooter ou en dépassant les limites de vitesse autorisées. Parlez donc longuement avec lui des dangers auxquels il s’expose et des peines qu’il encourt.
Vérifiez son attitude sur la route en le suivant en voiture (avec son accord évidemment) pendant les premières semaines. Cela vous permettra de voir s’il a les bons réflexes et si son comportement est correct.
Assurez-vous également qu’il n’a pas débridé son scooter. Deux moyens simples vous permettront de le savoir. Un cyclomoteur arrangé fait beaucoup plus de bruit qu’un engin ordinaire et sa vitesse excède les 45 km/heure. Sachez qu’en agissant ainsi votre enfant prend beaucoup de risques, car il n’a pas la maturité nécessaire pour conduire plus vite. Par ailleurs, une telle infraction peut vous coûter 7 500 euros d’amende et entraîner six mois de prison pour votre enfant. En outre, s’il a un accident, votre assurance risque de ne pas prendre en charge les dégâts occasionnés.

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