samedi 24 août 2013

Collège : l’échec scolaire n’est pas une fatalité

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Votre adolescent a des difficultés au collège et vous ne savez plus quoi faire. Halte au défaitisme ! Il existe des solutions adaptées à chaque cas. Restons en forme vous donne les clés pour y voir plus clair.

160 000 jeunes sans qualification, 15 000 adolescents de moins de 16 ans hors du système scolaire… Voici le triste constat annuel des écoles françaises. Pour mettre fin à cette situation alarmante, différentes méthodes existent pour aider les élèves en difficulté ou en échec scolaire. 

L’aide personnalisée

Quel que soit l’âge, le soutien scolaire est un moyen efficace pour pallier à d’éventuelles difficultés que peut rencontrer l’élève. Mais ce système ne s’adresse qu’à des adolescents n’ayant pas de gros retards et qui ont juste besoin d’approfondir un sujet vu en cours, qui ont quelques difficultés de compréhension dans telle ou telle matière ou qui ne savent pas comment s’organiser dans leur travail.
Vous pouvez vous renseigner auprès de votre établissement. Des cours de soutien sont souvent proposés gratuitement le mercredi après-midi. Vous avez aussi la possibilité de solliciter une association de quartier, subventionnée par les collectivités locales. Ou, si vous en avez les moyens, faire appel à un particulier, dont le tarif est en général de 15 euros par heure, ou vous adresser à une agence spécialisée. (http://www.keepschool.com/,http://www.kelprof.com/http://www.completude.com/
Le plus : cette aide personnalisée permet à l’élève d’avancer à son rythme.
Le moins : les cours avec un particulier ou une agence reviennent cher.

L’enseignement privé

Les écoles privées peuvent être une solution adaptée pour les enfants ayant une moyenne un peu faible ou les adolescents un peu perturbateurs. Néanmoins, gare à la désillusion ! Certains établissements coûtent très cher (jusqu’à 5 000 euros pour l’année) pour pas grand-chose si votre enfant refuse seulement de faire un effort ou n’est pas motivé. Privilégiez les établissements sous contrat avec l’Etat, où le recrutement des enseignants et les programmes sont identiques à ceux de l’enseignement public.
Le plus : il y a souvent un meilleur suivi de l’enfant. Mais ceci n’est pas une généralité!
Le moins : le prix, parfois élevé de la scolarité.

La voie d’aide et d’insertion en 4e et en 3e


Si votre enfant a de grandes difficultés, notamment dans les matières générales, la 4e d’aide et de soutien peut être un bon moyen de l’aider dans sa scolarité. Cette classe comprend moins de 20 élèves, ce qui permet un enseignement individualisé essentiellement basé sur la méthode. Ensuite, il peut poursuivre sa scolarité en 3e d’insertion, s’il le souhaite. Il s’agit d’un simple prolongement de la 4e. Cependant, elle le prépare à la voie professionnelle et non générale. Par ailleurs, à son issue, les collégiens ne passent pas le brevet mais le certificat de formation générale.
Le plus : cet enseignement est individualisé et permet d’acquérir  les connaissances essentielles pour préparer sa future formation.
Le moins : si votre enfant n’envisage pas de faire un métier préparé par un BEP ou un CAP, il vaut mieux le faire redoubler en envisageant de prendre des cours particuliers de manière intensive afin de le réintégrer dans la voie générale. Vous pouvez également prendre un rendez-vous auprès d’un conseiller d’orientation présent dans un CIO (Centre d’information et d’orientation) pour qu’il puisse diriger votre enfant le mieux possible vers le métier qui lui plaît.

L’apprentissage

Si votre enfant est déjà intéressé par un métier accessible après un CAP, un BEP ou un bac professionnel, cette voie est faite pour lui. La 4e de découverte a été mise en place à cet effet, car elle permet d’alterner les cours à l’école et les insertions dans le monde de l’entreprise. Elle est destinée aux élèves les plus âgés qui ont des difficultés à l’école. Elle peut prendre la forme d’une classe, regroupant les élèves voulant s’orienter vers un bac pro, ou d’un module. Votre enfant est alors en 4e ordinaire avec ses autres camarades, mais il suit également des cours à part.
La 3e professionnelle permet aussi de mélanger la pratique et l’enseignement. Elle est réservée aux élèves souhaitant intégrer les classes de CAP ou BEP. Elle est proposée au collège en partenariat avec un lycée professionnel ou directement dans un lycée professionnel. Un module de 6 heures hebdomadaires est consacré à des activités pratiques ou à des stages de courte durée en entreprise.
Le plus : votre enfant pourra découvrir concrètement le monde de l’entreprise et faire des activités spécialisées qui le passionnent.
Le moins : l’absence de 2ème langue peut être un handicap s’il veut réintégrer la voie générale. Mais aussi pour sa culture personnelle.

Les dispositifs relais


Ce système accueille temporairement des collégiens, surtout de 5e et de 4e, rejetant le système scolaire. Ils bénéficient en petit groupe de moins de 10 élèves, durant une période donnée, d’un enseignement dispensé par des professeurs spécialisés et des éducateurs habitués aux élèves difficiles. En outre, des intervenants des collectivités locales et des associations de proximité sont là pour les aider.

Des classes relais existent également au sein des établissements scolaires ou à l’extérieur. Elles accueillent 5 ou 6 élèves pendant une durée variant de quelques semaines à un an. Elles permettent aux élèves d’avoir une formation générale, technologique et professionnelle, et sont gérées en partenariat avec la Protection judiciaire de la jeunesse.
Une nouvelle solution a été mise en place récemment pour accueillir les élèves ayant des difficultés moindres. Ces « ateliers relais », situés à l’extérieur du collège, permettent aux élèves de reprendre une scolarité générale ou professionnelle, grâce à un enseignement de 16 semaines effectué en partenariat avec les associations de jeunesse et d’éducation populaire.
Le plus : les classes sont petites et le personnel correspond bien au type de jeunes accueillis dans ces classes.
Le moins : il n’y a pas d’inconvénients!


Pour avoir plus d’infos, vous pouvez vous renseigner auprès de l’Office national d’information sur les enseignements et les professions (http://www.onisep.fr/) et du Centre d’information et documentation jeunesse (http://www.cidj.com/).

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